25 mars 2024 • ACTUALITÉS
Formation nettoyage écologique, pour apprendre à nettoyer sans polluer
Un nettoyage optimal s’articule autour de quatre facteurs indissociables : la température, l’action mécanique, le dosage de la chimie et le temps de contact. C’est la théorie du cercle de Sinner, également connue sous le nom de méthode TACT. Mais aujourd’hui, les enjeux RSE imposent aux entreprises de repenser leurs procédures en se tournant vers une chimie verte, pour un nettoyage écologique.
Quand parle-t-on d’éco-nettoyage et comment se former à cette nouvelle pratique ? Chez Consilio, nous avons élaboré un programme de formation permettant d’accompagner les acteurs du nettoyage dans cette transition.
Nettoyage écologique : définition et enjeux:
Le nettoyage écologique peut se définir comme étant un ensemble de méthodes permettant de limiter l’impact du nettoyage sur la santé des usagers et leur environnement, dans une démarche de développement durable. En pratiquant l’éco-nettoyage, les établissements de soin et les entreprises relèvent trois défis majeurs :
- Préserver la santé des usagers et utilisateurs :
L’exposition régulière des usagers et utilisateurs aux produits désinfectants n’est pas sans danger. Irritantes, toxiques et allergisantes, ces substances chimiques peuvent provoquer de l’asthme, reconnue comme étant principalement liée à la fonction d’entretien des locaux, mais aussi des réactions cutanées (dermites) et autres perturbations endocriniennes, interférant avec le métabolisme des hormones naturelles.
- Limiter son impact environnemental :
Une fois rejetées dans la nature, ces substances chimiques s’avèrent également nocives pour l’environnement. Le nettoyage écologique permet donc de préserver la faune et la flore par l’utilisation de produits éco-labellisés, mais aussi par l’utilisation de matériels moins gourmands en eau et en électricité.
- Réduire ses coûts :
Enfin, le nettoyage écologique s’avère également économique puisqu’il implique une réduction des quantités via l’utilisation raisonnée des produits. Cette baisse s’explique notamment par l’ajustement des fréquences de lavage et l’adoption de méthodes plus économes en chimie comme la pré-imprégnation.
Du bionettoyage au nettoyage écologique
Transformer le bionettoyage en nettoyage écologique tout en maintenant un environnement sûr et adapté aux soins afin de prévenir les infections, tel est le défi des établissements de santé (hôpitaux, ehpads, etc).
En effet, l’hygiène hospitalière requiert un niveau de désinfection maximum, en particulier dans les zones 3 et 4 dites à haut risque infectieux. Pourtant, les produits utilisés dans le cadre du bionettoyage s’avèrent dangereux, à la fois pour la santé et pour l’environnement. Pire, ils seraient directement liés à la résistance bactérienne aux antibiotiques, un véritable enjeu de santé publique.
Pour y remédier, les acteurs du milieu hospitalier doivent s’adapter en faisant appel à des alternatives plus écologiques. Voici quelques exemples de techniques de nettoyage écologique pratiquées dans les établissements de santé :
- la désinfection vapeur, qui élimine 99% des bactéries sans chimie
- le nettoyage par microfibre associée à l’eau, qui compense l’absence de chimie par une plus forte action mécanique, selon la théorie du cercle de Sinner
- le lavage par pré-imprégnation, qui évite le trempage répété de la lavette dans un seau d’eau contaminé par des immersions successives
Se former au nettoyage avec Consilio :
Notre formation professionnalisante Nettoyage écologique – réduire l’utilisation des produits chimiques peut être prise en charge par l’OPCO. Elle permet d’accompagner les acteurs du nettoyage vers cette transition écologique indispensable. A l’issue, vous serez capable :
- d’identifier les principes et enjeux d’un nettoyage écologique
- d’utiliser les différents types de produits de façon raisonnée, favorisant les produits non biocides
- d’adapter les techniques et les opérations de nettoyage aux objectifs ciblés
- de réduire les risques d’exposition chimique des utilisateurs et des usagers
Assurée par notre organisme certifié Qualiopi, cette formation est délivrée par un expert en bionettoyage/microbiologie et se déroule en présentiel sur 1 journée. Destinée aux agents de service, chefs d’équipe et toute personne amenée à utiliser les produits d’entretien en milieu professionnel, elle ne nécessite aucun prérequis. Un certificat de réalisation individuel sera délivré à la fin de la formation.
5 idées reçues sur le nettoyage écologique :
- Les produits écologiques sont sans danger :
Faux ! Tous les produits d’entretien doivent être utilisés avec précaution et nécessitent une formation, même ceux issus de la chimie verte.
- Les produits écologiques nécessitent de frotter plus fort :
Faux ! La performance des produits d’origine écologique est égale à celle des produits issus de la chimie classique. Les gestes sont identiques.
- Les produits écologiques sont moins efficaces :
Faux ! Les produits écologiques ont été testés selon des critères d’efficacité très rigoureux. Il n’existe pas de lien entre la nature écologique d’un produit et sa performance.
- Les produits écologiques ne sentent pas le propre :
Vrai, mais attention ! Les parfums ajoutés aux produits de nettoyage ont pour seule fonction de séduire l’usager sur le plan olfactif. En aucun cas le parfum influe sur l’efficacité d’un produit de nettoyage. Au contraire, ces parfums chimiques ont tendance à encrasser les surfaces et contiennent souvent des substances allergisantes pour l’utilisateur.
- Augmenter les doses d’un produit permet de mieux nettoyer :
Faux ! Il est fortement recommandé de respecter les dosages préconisés par les fabricants afin de garantir l’efficacité et la sécurité d’un produit. De plus, une trop forte concentration de produit ne fera qu’encrasser les surfaces, en déposant un biofilm/chimiofilm qui protège les bactéries.
Si les bienfaits du nettoyage écologiques sont nombreux, la pratique ne s’improvise pas et requiert une parfaite maîtrise de ses techniques. Consilio s’engage à vous enseigner les connaissances nécessaires par le biais d’apports théoriques ciblés, de partage d’expériences, d’exercices pratiques, de démonstrations/observations et de remédiation.